mercredi 25 novembre 2009

E viva España































Tout va vite, de plus en plus vite. Bien sur Montjoire est située sur une zone géographique pionnière dans le domaine de l'aéronautique, mais quand même….. Pensez donc, braves gens, que pour aller de Montjoire en Espagne il nous aura fallu à peine dix minutes. Et encore, de nuit….
En fait, c'est l'Espagne qui avait déménagée à Paulhac. Paulhac notre village voisin distant d'à peine deux kilomètres. Les dix minutes nécessaires pour parcourir les deux kilomètres. Et bien la distance valait la peine d'être parcourue car la fête a été à la hauteur. Vous me direz que l'éloignement ne nous a jamais empêchés de faire la fête. La Roue Carrée a bien été manger de la bouillabaisse, du Cassoulet et du cochon grillé en traversant collines et vallées à bicyclette, alors aller à Paulhac….même à pied, c'était jouable.
Une fois dans la place, il fallait déjouer les pièges….comment reconnaître un espagnol d'un Montjoviens. En fait c'est assez simple. L'espagnol a en main un verre de sangria alors que le Montjovien sirote du Ricard.
Le repas a été servit impeccablement et en tenues hispaniques s'il vous plait, par les jeunes du comité des fêtes de Paulhac. La Paella était accompagnée de danses sévillanes que l'on pouvait admirer sur la scène. Toute la soirée s'est déroulée dans une ambiance conviviale qui sait associer les tranches d'âges dans le partage des tranches de rire.
Encore une soirée ou on n'aura pas usé la télé…..
Les jeunes du comité prennent à cœur leurs rôles, et il faut les en féliciter. Ils collent à l'événement. Pour cette soirée espagnole ils étaient habillés en….espagnols, logique!
Alors la question que je me pose : pour la prochaine manifestation du 12 décembre, le repas pot au feu….ils seront habillés comment ?
En tous cas, bravos aux organisateurs. Nous avons la chance de vivre dans des communes qui bougent et savent vivre.
A la télé ils parlent parfois des villes dortoirs! A bon …….mais ce n'est pas chez nous.
Toutes les photos en cliquant sur :

vendredi 20 novembre 2009

Soirée Beaujolais nouveau










Le beaujolais nouveau, le beaujolais nouveau, allez avouons-le…. nous n'avons pas été à la hauteur.
En effet c'est une minorité qui a fêté l'arrivée 2009 de ce breuvage Bourguignon. N'allez pas en déduire hâtivement que le Montjovien est passé au régime Vittel. D'abord, dans le secteur c'est la bière qui prime et puis, si le Beaujolais n'a pas réussi sa percée, le Gaillac nouveau lui, a pris une claque. On sait se tenir quand même.
Est-ce que c'est parce que tous les ans on nous annonce un vin aux parfums subtils de framboise, de banane et je ne sais quoi d'autre, toujours est-il que pour bien faire passer les charcuteries, fromages et châtaignes servis par nos amis du Vidalot nous avons plutôt fait le choix d'étancher notre soif avec du local. Le Gaillac primeur a aussi son charme. Allez donc lui trouver un goût de banane au Gaillac !!! c'est pas les plantations de bananiers entre Rabastens et Lavaur qui vont fournir les fruits, même s'il y a toujours une poignée d'énergumènes qui se chargent de faire les singes.
Revenons un peu sur la soirée. Joli programme annoncé et attendu par de nombreux bons vivants. Et bien il faut le dire et le souligner, des grands moments de convivialité comme celui là nombreux sont ceux qui voudraient en connaître.
Pour nous c'est en quelque sorte le lancement officiel de la saison hivernale.
C'est un peu comme en haut des pistes de ski, il faut de la descente….et des descendeurs il y en avait au Vidalot. D'ailleurs souvent après la descente il y a le slalom de ceux qui ne marchent plus tout droit. Des vrais sportifs je vous dis. Et que du haut niveau….pas le niveau sportif, le niveau de vin primeur dans les verres.
Donc, disais-je, tous rassemblés, sauf quelques-uns uns mais ceux là pour ne pas être là, avait un sérieux impératif c'est évident, nous avons poussé l'exploration jusqu'à comparer différents producteurs et différentes provenances de ces primeurs. Beaujolais, bien mais sans plus, cotes du Rhône un ton en dessous, Gaillac de Labastide pas mal et Gaillac de Técou séduisant pour de nombreux gosiers secs. Il y avait un autre Gaillac mais le temps de discuter, grignoter, déguster… quand j'ai voulu le goûter…trop tard, stock en rupture. Alors pour ce dernier, je ne donnerai pas mon avis, mais à la vitesse à laquelle il a disparu il ne devait pas être mauvais.
Pour éponger le liquide, rien ne manquait. Le solide a été consistant. Charcuterie à la coupe ou directement sur pièce, crudités pour se donner bonne conscience et se dire qu'on va faire un repas équilibré, tu parles…. Foies gras pour ne pas rester sur une mauvaise impression de carotte ou de céleri, bien sur des fromages et pour la tradition et aussi notre plaisir des merveilleuses châtaignes grillées.
Quand je pense que certains vont se plaindre des programmes télé !!! qu'ils viennent passer un moment avec nous en bonne compagnie, sans chi chi ni prétentions, simplement.
Une pub a dit :"le bonheur c'est simple comme un coup de fil" et bien je peux vous dire qu'hier, le bonheur c'était simple comme une bonne soirée entre amis au Vidalot avec un coup de pinard. Pourquoi faire compliqué.
Toutes les photos en cliquant sur : http://picasaweb.google.com/sygi31/SoireeBeaujolais2009?feat=directlink

samedi 7 novembre 2009

Souvenir Ils sont morts pour notre Liberté


Il me semble important, pour célébrer la journée du souvenir de l'armistice de la guerre de 1914-1918, d'avoir en mémoire le sacrifice de nos glorieux aînés mort pour notre liberté.
C'est grâce à l'aide de mon ami Roger Bounet, qui possède un livre précieux, que j'ai pu écrire ces quelques lignes de reconnaissance. Ce document rare, aujourd'hui introuvable, a été édité en 1930 par l'imprimerie Henri Cléder, 28 rue de la Pomme à Toulouse.
Il s'agit d'un livre qui a été publié par l'Association des Anciens Combattants de Montjoire avec le concours de la Municipalité de l'époque. En voici l'introduction:
"1930 L'Association des anciens combattants de Montjoire a voulu graver le souvenir des faits d'armes des habitants de la commune qui ont été mobilisés pendant la grande guerre de 1914-1918 et des jeunes soldats qui ont obtenu la carte de combattant dans les opérations militaires qui ont suivi cette guerre. Ils ont publié ce Livre d'Or avec le concours de la Municipalité. C'est un souvenir des années tragiques qu'ils ont vécues, des efforts qu'ils ont fait pour contribuer à la Victoire, car ils avaient l'espoir qu'ils éviteraient de pareilles horreurs à leurs descendants, et que ce serait la dernière des guerres.
La commune de Montjoire comptait 608 habitants en 1914, dont 3 étrangers (italiens). Il y a eu 124 mobilisés, dont 23 sont morts. Deux monuments ont été érigés par souscription publique et subvention municipale, à la mémoire des morts: l'un dans l'église, l'autre dans le cimetière. L'inauguration a eu lieu le 24 octobre 1920, avec le concours de la Municipalité, M. Mercadier Jean Baptiste étant maire; du clergé, M. Portes étant curé; des enfants des écoles conduits par Mme. Redonnet, institutrice; des anciens combattants et mobilisés, des veuves et orphelins de la guerre et de toute la population. Une concession à perpétuité a été donnée au cimetière, aux pieds du monument, pour les tombes des morts de la guerre. Une plaque a été apposée dans l'école pour commémorer la mort glorieuse de M. Redonnet, instituteur."
En souvenir des 23 Montjoviens morts pour la Liberté, notre Liberté.
Bosc célestin, 20 ans, né à Montjoire le 12/09/1885. Blessé mortellement d'une balle le 12 janvier 1915 au bois des Chevaliers, près de troyon (Meuse)
Marty Louis, 21 ans, né à Montjoire le 27/09/1894. Blessé mortellement le 30 janvier 1915 à Zillebecke (Belgique) d'une balle au thorax en allant porter des fils de fer barbelés aux tranchées de premières lignes.
Lafon Antonin, 23 ans, né à Montjoire le 30/04/1892. Mort sur le champ de bataille de saint Laurent Blangy près d'Arras (Pas de calais) le 30 mai 1915.
Marty Joseph, 19 ans, né à Mirepoix le 28/08/1894. Arrivé au front le 22 mars, blessé grièvement est décédé le 14 mai 1915.
Cayrou Léon, 28 ans, né à Montjoire le 10/11/1887. Bléssé mortellement à la tête par un éclat d'obus le 7 juin 1915 au cours d'un combat d'artillerie à Vermelles (Pas de calais). Décédé des suites de ses blessures le 21 juin 1915.
Bonnet jean Marie, 22 ans, né à Montjoire le 11/11/1893. Mort sur le champ de bataille à Ecoivres le 30 janvier 1916, tué d'un éclat d'obus.
Redonnet Bernard, 31 ans, né à Boutx (Haute Garonne) le 20/11/1885. Instituteur à Montjoire. Mort sur le champ de bataille de Verdun, à la ferme de la Madeleine, commune de Charny (Meuse) le 13 mars 1916 tué par un obus.
Plasse Jean, 21 ans, né à Montjoire le 18/10/1896. Blessé mortellement le 29 avril 1917 à Berry au Bac d'un éclat d'obus au crâne. Décédé le 6 juin 1917 des suite de ses blessures.
Clamens Sylvain, 26 ans, né à Montjoire le 20/07/1891. Blessé mortellement le 2 août 1917 au bois d'Avaucourt (Meuse). Meurt sur le champ de bataille.
Timbal Marcel, 28 ans, né à Montjoire le 04/12/1890. Tué le 30 mai 1918 au combat de Vierzy Longpont (Aisne) par éclats d'obus. Mort sur le champ de bataille. Croix de guerre (deux étoiles de bronze) avec deux citations.
Villa jean, 27 ans, né à Montjoire le 26/05/1879. Mort sur le champ de bataille tué par un obus au bois Fumin le 4 juin 1916.
Bonnet Germain, 40 ans, né à Montjoire le 26/04/1874. Tué d'une balle le 16 décembre 1914 au bois des Chevaliers, près de Troyon (Meuse).
Metche Germain, 20 ans, né à Paulhac 5Haute Garonne) le 12/09/1898. Décédé le 16 janvier 1918 de maladie contractée aux Armées.
Metche Marius, 28 ans, né à Paulhac (haute Garonne) le 26/09/1890. Blessé mortellement par un éclat d'obus à la tête lors de l'offensive de Champagne en juillet 1918. Décédé le 29 juillet 1918 des suites de ses blessures. Croix de guerre avec deux citations.
Bergail Raymond, 22 ans, né à Bessières le 02/05/1896. Mort le 3 juin 1918 sur le champ de bataille de Nouvron-Vingré (Aisne). Croix de guerre (Etoile de bronze) avec citation.
Constans Lucien, 20 ans, né à Montjoire le 06/01/1898. Tué par un éclat d'obus au cours de l'avance française le 20 juillet 1918 à macogny près de Neuilly Saint Front (Aisne). Mort sur le champ de bataille.
Aussal Jean, 42 ans, né à Bonrepos (Haute Garonne) le 25/11/1877. Après toute la campagne au front sans blessure, est mort le 12 janvier 1919 de grippe contracté aux Armées.
Pendaries Clément, 25 ans, né à Montjoire le 13/08/1892. Décédé le 12 décembre 1917 des suites de maladie contractée aux Armées.
Fourès Louis, 36 ans, né à Saint Loup (Haute Garonne) le 18/03/1879. Tué en février 1915 dans la région de Perthes les Hurlus (Marne). Mort sur le champ de bataille.
Bousquet Jean Marie, 22 ans, né à Montjoire le 08/06/1892. Disparu depuis le 10 novembre 1914.Il est présumé mort sur le champ de bataille Jolibert Victor, 32 ans, né à Montjoire le 23/12/1883. Disparu depuis le 8 décembre 1915 à Tahure en Champagne. Il est présumé mort au combat.
Soldadié Maurice, 21 ans, né à Montjoire le 28/05/1893. Disparu en octobre 1914 au cours des combats en Belgique, probablement à Hyschootte. Il est présumé mort au combat.
Pendaries Maximin21 ans, né à Montjoire le 13/05/1880. Disparu le 25 septembre 1915 au cours de l'offensive de Champagne. Il est présumé mort au combat.
Ils sont morts pour notre Liberté.

vendredi 6 novembre 2009

Sortie Vélo au profit des enfants malade



Michel Basdevant, c'est bien connu, a la cœur en proportion de sa carcasse, c'est à dire grand. Grand et bon cœur qui font qu'il nous propose une sortie vélo au profit des enfants malades. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre priorité santé mutualiste.
Départ du Vidalot Dimanche 15 à 8h00 précises.
Prévoir 2,5 €uros d'inscription qui seront intégralement reversés à l'hôpital Joseph Ducuing. Pensez à prendre les portes vélos et de quoi se changer!
Tous les courageux sont attendus pour pédaler pour la bonne cause.
Pour plus de précision, voir directement avec Michel

Montjoire fête Marguerite sa centenaire







Marguerite Germaine Maury, née Ourmières, a vu le jour à Montjoire le 23 octobre1909 à six heures du soir.
Marguerite est la fille de Jean Ormières, trente ans, et de Clotilde Rivière, vingt deux ans, mariés et domiciliés à Montjoire.
C'est le Maire de l'époque, Monsieur Etienne Marty, qui a enregistré l'acte de naissance. Comme témoins à la déclaration du père, étaient présents messieurs Jean Antoine Tavarel, garde champêtre, et Antoine Bernès, instituteur.

A sa naissance, le Président de la République en exercice se nomme Armand Fallières, il le sera jusqu'au 18 février 1913. Pour son mariage avec Jean Maury le 22 mai 1928 à Montjoire, c'est Gaston Doumergue qui préside la France.
Pour bien se rendre compte de ce qu'a connu Marguerite, il faut se dire que durant sa vie, Marguerite aura vu passer 16 Présidents de La République (et la série est en cours, peut être qu'après le remuant Nicolas elle en verra un autre qui sait….)
Les papes sont plus résistants, le métier est peut être plus facile qui sait ?, Marguerite en a seulement "consommé" neuf pour le moment de Pie X à Benoît XVI
Il faut savoir que le vingtième siècle aura connu quatre vingt pour cent des inventions majeures depuis que le monde existe. Les vingt pour cent restants étant étalés entre l'homme de Cro Magnon et la fin du dix neuvième. Marguerite a vécut l'avènement de l'automobile, de l'aviation, l'apparition de l'électricité sans parler du téléphone de la télévision et de l'informatique. Incroyable quand on pense que nous sommes maintenant en train de lire un document envoyé par email sur le net en utilisant un micro. Tout a changé, sauf une chose …une chose importante…. Née à Montjoire, ayant toujours vécue à Montjoire, Marguerite est toujours à Montjoire. Les temps changent, Montjoire reste et Marguerite aussi.
Le dimanche 25 octobre, environ cent cinquante personnes, famille et amis proches, ont célébré les cents bougies de Marguerite. Les festivités ont débuté par une messe chantée en l'église saint Saturnin de Montjoire célébrée par l'abbé Charles. A l'heure de l'apéritif servi sous un soleil automnal, après une allocution de Monsieur le Maire, Marguerite a été décorée de la médaille de Montjoire.
Pour trinquer avec toute sa famille et ses amis, Marguerite a bu deux verres de vin rouge de Bourgogne ! Sûrement un des secrets de sa longévité
Le repas a été servi dans la salle des fêtes, repas composé d'une salade gersoise avec foie gras, d'une daube pommes vapeur, de fromages et d'une pièce montée qui n'ont pas fait un pli sous les coups de fourchettes encore vigoureux de Marguerite. Notre doyenne a tenu le coup sans sourciller jusqu'au soir sans problème! Quelle santé.
La roue Carrée vous adresse, avec beaucoup de respect, toutes ses félicitations et est très heureuse de vous souhaiter un joyeux anniversaire Madame Marguerite Germaine Maury.