Un champion, un vrai

Régulièrement je vous fais part des exploits sportifs de la Roue Carrée.  Il faut le reconnaitre, notre niveau athlétique est largement compensé par la convivialité et la gastronomie, valeurs essentielles de notre association. C’est pourquoi l’autodérision et la légèreté sont largement employées dans les articles de ce blog quand il s’agit de parler de nos performances.

Cependant, aujourd’hui je vais déroger à la règle en rendant un hommage mérité pour un très grand exploit sportif, un vrai, de l’un des nôtres.

Franck, aujourd’hui éloigné avec sa famille sur l’ile de la Réunion pour raisons professionnelles mais toujours Montjovien de cœur, vient de prendre part et terminer Le Grand Raid 2012 également appelé La Diagonale des Fous, un des plus dur, si ce n’est le plus dur, des trails pédestres.

L’an passé en guise de préparation il avait déjà pris ses marques en bouclant le « petit » circuit de 61 km avec  3100 mètres de dénivelé sur des chemins à flanc de montagne. Belle performance puisqu’il avait obtenu à force de courage une méritoire 289 ème place sur un millier de participants et 642 arrivants avec un temps de 14h17mn.

Cette année donc, avec son courage et surement la part d’inconscience nécessaire à ce genre de défi, il a pris le départ du Grand Raid.
Que je vous explique un peu la taille du chantier……  Imaginez un sentier de montagne long de 170 km, absolument pas plat puisqu’il y a 10.845 mètres de dénivelé soit l’équivalent de deux étapes de montagne du Tour de France, avec en plus cette année le froid, la pluie, la boue générée par le passage des 2600 partants. Il y aura au final 1300 courageux qui franchiront la ligne d’arrivée soit 50% d’abandons.

Et bien, Franck a vaincu toutes ces difficultés. Après, tenez-vous bien, 51h 50mn et 41 secondes il a franchi la ligne à la 391^ème place toutes catégories confondues. Dans sa catégorie des Vétérans il est arrivé en 165 ème position. Il faut également souligner sa progression constante dans le classement tout au long du déroulement de l’épreuve. Mais quelles souffrances ....

Et bien je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne, et je pense pouvoir dire que le sport je connais un peu, le Franck il m’a si..dé..ré. Je suis « baba » d’admiration. Quand il va revenir à Montjoire, je ne sais pas ce qu’on va lui trouver comme défoulement au garçon….. Il y a bien un truc dans lequel  on est costaud, c’est le Triathlon façon Roue Carrée. Vin blanc, Vin Rosé et final au vin Rouge.  Mais je le connais le Franck, il est encore un peu tendre pour ce genre de compétition……quoi que, il a tellement de ressource le gaillard.

En tout cas Franck, tu as tout le respect et la reconnaissance de tes amis de la Roue Carrée et du Vigné pour ton exploit magnifique. Bravo.

En cliquant sur le lien ci-dessous vous avez un accès détaillé de la feuille de route du champion

http://coureurs-grandraid.sfr.re/scratch.jsp?dossard=631

Le bon braquet de La Roue Carrée

Sur le Tour de France pour les étapes de grandes importances, les coureurs utilisent des belles mécaniques. Mais, plus important, il faut également ne pas se tromper sur le choix des braquets.
Comme les coureurs, pour l’étape du jour la Roue Carrée avait adopté la bonne démultiplication sur un engin des plus sophistiqué, jugez-en par vous-même….

Mais, amis lecteurs, reprenons depuis le début. En cette fin de saison, la tension était extrême, le classement général de l’épreuve pouvait être remis en cause en cas de défaillance. L’équipe était prête, très bien entrainée pour ce genre d’épreuve.

La météo était de notre côté avec un temps que nous apprécions, douceur, voire même chaleur pour cette fin de journée de début octobre. Le ravitaillement en bidons de rosé allait être intense. Vingt heures,  Ca y est le départ est donné au cent vingt participants de la course. Première attaque en règle sur l’apéro. Le punch maison, les apéritifs anisés, les bières sont mises à mal, en grande difficulté depuis le départ, surement dans un mauvais jour, la carafe d’eau a déjà abandonné alors que nous sommes encore loin de l’arrivée.

 Après un léger répit le peloton passe à table, dans les musettes de ravitaillement la salade Gersoise est engloutie à grand coups de rosé.  Une équipe tente l’échappée……Les Bisseaux.  Après de belles descentes, et glou et glou et glou ils seront revus avant l’attaque du plat principal.

Avec le bon développement dont est équipée leur machine de haute technologie, les dix beaux gigots qui ont moulinés d’un rythme régulier sous une température extrême qui a fait cuire les plus résistants. Ils ont dû se rendre à l’évidence, le peloton des mangeurs était le plus fort.  Avec le ravitaillement régulier des arrosages et badigeonnages de sauce et les contrôles fréquents de l’état, ils étaient à point, c’est-à-dire bien cuits. La passe d’arme a été sévère et la moyenne n’a pas faibli. Toujours élevé, un verre après l’autre.

Quelques faits d’armes entre le fromage et le dessert, au moment où le rosé en bout de course a laissé place au rouge pour l’hydratation mais rien de décisif pour le classement final. Il y a bien eu une dernière tentative au moment des digestifs mais il faut le dire, face à un peloton des plus entrainé on se dirigeait vers un emballage groupé.

La boucle finale s’est déroulée en musique car les athlètes étaient encore plein de force. Aucun abandon majeur n’a été noté, quelques défaillances très légères mais sans conséquence car les attardés ont tous effectué un retour rapide dans le peloton de tête.

Arrivée groupée au petit matin avec un seul vainqueur : l’ensemble des participants. Le classement général est donc inchangé et ce joyeux peloton pourra prendre le départ de la prochaine étape de la compétition préférée de La Roue Carrée : Le Grand Prix de la Joie de Bien Vivre.

Merci à tous les athlètes et à bientôt

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