Le Grand Prix du Cochon Rôti

En marge des championnats du monde de cyclisme ou un jeune français du Sud Ouest, Romain Sicard, s'est brillamment distingué, une grosse équipe également du Sud Ouest était en lice sur le Grand Prix du cochon rôti. Il s'agit d'une épreuve de la plus haute importance pour la Roue Carrée. Importance surtout gastronomique, mais les athlètes étaient tous très bien préparés, au top de leur condition. En fait, si on regarde bien leurs entraînements il n'y a jamais de creux, car au moindre petit creux, il remettent un coup de fourchette. En forme je vous dis, en forme arrondie, plus ou moins arrondie selon les athlètes.
Donc, de bon matin devant le Vidalot, regroupement des coureurs pour un départ en direction de Larroque dans le Tarn.
Un premier groupe d'avant garde s'élance avec un peu d'avance. Les éclaireurs, sûrement ceux qui avaient le plus faim, étaient emmenés par Michel, normal c'est lui qui mange le plus. Michel qu'on ne tient plus depuis qu'il a son nouveau vélo. Il était suivi par Régine et son mari Jean Louis, vous savez, les bourlingueurs du Canal du Midi, William, habituellement plus coureur à pied que cycliste mais il a compris que le vélo c'était plus facile, au moins sur la selle on est assis et enfin Robert en reprise sportive après six mois de coupure. Alors lui, il devait avoir vraiment faim. Six mois vous vous rendez compte…..
Le deuxième groupe, après le petit café au comptoir du Vidalot, s'élance quelques temps après. Peloton qui regroupe Christian,Luc, Serge, Jean Luc, Jean François, Tito, Fred et Sylvain. Quelle équipe.
Départ dans un brouillard matinal lié au beau temps en place sur la région depuis un moment et qui avec les nuits plus fraîches s'installe le matin pour ensuite laisser place au soleil radieux. Donc, départ pour les cyclistes. Les accompagnateurs, supporteurs et fan club arriveront en voiture un peu plus tard sur le lieu de rendez vous, l'auberge des Chênes sur les hauteur de la forêt de Grésigne réputée pour sa faune et ses champignons.
La course a été animée, oui animée. Rigolade, bonne humeur, sans aucune tentative d'échappée, juste quelques arrêts mais sans incidence sur le déroulement de la course. Arrêt pipi pour certain, d'ailleurs sur ce parcours le fait de s'arrêter toujours pisser au même endroit a eu des répercussion bizarres. Regarder bien sur la photo la taille de la citrouille, elle pèse 80 kgs, et bien c'est grâce aux pipis de la roue Carrée. Non, pas dopés ! élevés aux grains uniquement je vous dis. Le regroupement des deux pelotons s'effectue dans l'ascension de la montée finale ou il faut souligner les belles prestations de Régine, Jean Louis et Michel le grimpeur de l'équipe, détenteur et pour un moment encore du "maillot à poids" . Les compétiteurs étant très proche physiquement, on se dirige sur une arrivée massive du peloton. Le sprint est lancé….sur la ligne, la photo finish n'ayant pas réussi à déterminer le gagnant, tout le monde a été déclaré vainqueur. Comme toujours à La Roue Carrée.
Et c'est la deuxième étape qui commence. Les coureurs, après une douche régénératrice pour le corps et un demi de bière pour l'esprit, retrouvent l'ensemble des accompagnateurs arrivés en voiture.
Quel bonheur de pouvoir profiter d'un cadre de verdure magnifique, d'un calme (enfin, avant que nous arrivions) et d'un grand moment de convivialité appréciés par tous.
Mais ce n'est pas tout ! le moment est venu de passer à table.
Que des bonnes choses, uniquement des produits maison, bons, même très bons. On débute par de la galantine de volaille et du pâté de cochon accompagné par un plat de crudité pour se donner bonne conscience mais que tout le monde a dévoré. Bien sur, j'ai oublié de le préciser, après les bières de l'après course et le Kir en apéritif servi à table, l'hydratation s'est faite à grands renforts de rosé et de rouge. Et au cours du repas j'ai vu des appels pour un changement de bidon vide, comme en course. C'est Robert, parlant de la bouteille en face de lui qui dit " il faut la changer, elle est cuite, on lui voit les côtes…"
En plats de résistance, arrive une première vague de tranches de cochon de lait rôti avec des pommes frites dans leur jus et de peur de manquer sûrement, une deuxième vague de daube de chevreuil avec des tranches de polenta pour éponger le ragoût. Du léger tout ça… Pour finir sur une bonne impression, une tarte maison de derrière les fagots. Café et pousse café pour se rincer les dents, et nous voilà arrivés au terme de cette deuxième étape. Certes, pas la plus dure.
Tout ça, dans un cadre magnifique et sous un agréable soleil, ce qui nous a permis de faire une belle photo de groupe réunissant l'ensemble des participants à cette belle journée. Le retour à Montjoire c'est ensuite fait en convoi présidentiel, il manquait les gyrophares, avec une file de voitures pilotées par ceux qui c'étaient réservés, car pédaler ou conduire, il faut choisir n'est ce pas!
Tout le monde a été content et heureux je crois de vivre cette belle journée. Un peu de vélo, un bon repas entre amis dans un site merveilleux , la belle vie… Un grand bravo à Christian qui a été à l'origine de cette initiative. C'est sur, on va recommencer, car il ne faut jamais arrêter l'entraînement.
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