mardi 30 mars 2010

La Roue Carrée affiche ses couleurs

A l’origine, il y avait quelques amis désireux de pédaler dans la campagne environnante sans ambition sportive, uniquement pour le bien être et la pratique du sport. Les sportifs se sont prit au jeu et le rendez vous hebdomadaire du dimanche matin est devenu un rituel.

Les sorties se sont progressivement allongées en distance et, immanquablement chacun a souhaité progresser. Pour cela plusieurs pistes exploitables, en premier lieu, les conseils donnés par les plus expérimentés du monde de la "petite reine". Ensuite, le matériel, et chacun de s‘équiper avec un vélo plus performant. Bien sur, il faut toujours pédaler, mais c’est sommes toute plus facile, ou moins pénible, c’est comme vous voulez, avec un équipement adapté.
Et à partir de là, le groupe a commencé à prendre du volume. Des nouveaux pédaleurs sont venus intégrer le peloton nouvellement formé.
Il faut aussi dire que l’esprit et la bonne humeur ont conquis ceux qui retrouvent leur compte à ne pas prioritairement mettre en avant la compétition mais plutôt l’entretien physique nécessaire dans nos vies modernes ou l’activité physique est souvent réduite aux déplacements chaise canapé ou canapé lit. Avec un peu de gymnastique musculaire de la main pour actionner les différentes
télécommandes et voilà c’est tout.

Donc forcement, ne serait ce que pour éliminer les quelques fêtes et repas qui nous attirent par ci par là, il fallait se bouger un peu. Et c’est ainsi que La Roue Carrée Monjovienne a été créée.

Pour marquer un peu plus notre identité dont nous sommes fiers, nous avons décidés de nous équiper de maillots distinctifs. C’est maintenant chose faite. Tous les adhérents de La Roue Carrée Montjovienne sont heureux de vous dévoiler ce beau maillot. Bien évidemment le nom du Vidalot est présent et c’est normal c’est notre point de départ pour chaque sortie et surtout notre point d’arrivée. J’ai encore en tête les coureurs du Tour, à la télé, qui après avoir gagné l’étape avait leur bouteille de Perrier. Pour nous c’est un peu différent, ce sont des carafes de bière, mais il faut dire que la diététique a énormément évoluée. Et pour nos corps d’athlètes c’est ce que nous avons trouvé de mieux pour compenser nos pertes en sels minéraux car c’est fou comme on transpire ….
Pour les supporters et amis, hommes et femmes, des polos avec le logo de l’Association sont aussi disponibles. L’art de vivre Montjovien a maintenant sa ligne de vêtement. Mais attention, ne s’habille pas en Roue Carrée qui veut, il faut le mériter. Vous verrez ce n’est pas trop dur…
Et puis si vous voulez nous retrouver, facile, rendez-vous tous les dimanche matin à 8h30 au centre culturel de Montjoire: le Vidalot. Simple à trouver, c'est le Bar tabac en bas de la colline. Immanquable....Champion s'abstenir, notre compétition est ailleurs.

mardi 23 mars 2010

Stage d'oxygénation au Bon Accueil de Luchon

Oui je sais, j’ai failli à ma tâche. Je n’ai pas donné de nouvelles de la Roue carrée et de son activité. Mais, ça y est, après une période d’hibernation, l’association va reprendre le rythme.




Comme la saison s’annonce longue et que les membres vont avoir à affronter des épreuves diverses et variées, rien de tel pour se préparer qu’un bon stage d’oxygénation en altitude.






C’est notre ami Robert, également membre éminent des Mascagniols, Association qui défend les mêmes valeurs que la roue Carrée, qui s’est chargé de l’organisation. Parfaite, l’organisation a été parfaite. Trente deux athlètes présents au stage.







Rendez vous donc à Luchon chez nos amis Marie Laure et Albert qui sont hôteliers restaurateurs à l’enseigne le Bon Accueil au nom si bien trouvé.







Une première avant garde est arrivée le vendredi soir, le gros de la troupe ayant rendez vous sur place le samedi matin.




Au programme : ski, randonnée, shopping, mises financières au casino, jamais rentables, et moments de détente et de convivialité entre amis.









Après le petit déjeuner, direction Peyragude pour chausser les skis. Au passage, reconnaissance du bas du col de Peyresourde que la Roue Carrée viendra escalader en juin. Mais nous en reparlerons le moment venu.



Tout le monde est prêt et par chance la météo est avec nous pour profiter de la neige alors que nous sommes pratiquement en avril.










Le sport ça creuse et les paniers repas préparés par Marie Laure et Albert sont vite dévorés. Le sport ça dessèche et la Roue Carrée n'est pas venue sans cartouches….. rouge et rosé principalement.







En fin d'après midi, de retour au Bon Accueil, c'est l'heure du rassemblement et de l'apéro. Robert, qui a une maitrise totale du tiroir caisse peut remplacer Albert au comptoir. Robert, il sait tout faire, patron derrière le zinc et client de l'autre côté. Trop fort….






Il est temps de passer à table. Au même moment se déroule un autre grand moment de sport. France Angleterre avec le grand chelem à la clé.





C'est également l'anniversaire de Jean. Gâteau, bougies, et surprise de l'ami Jean qui ne s'y attendait pas.Même l'alarme de l'hôtel a participé à sa manière avec un déclenchement de sirène du aux fumées des bougies du gâteau.











C'est le lendemain matin que Christian "Super U" nous a organisé une belle randonnée sur les hauteurs de Peyresourde. Entre les sapins, sur un chemin sympa à flanc de montagne, six kilomètres pour terminer notre week end d'oxygénation.
Le rendez vous est déjà pris pour l'année prochaine.







http://picasaweb.google.com/sygi31/SortieSkiALuchon?feat=directlink

samedi 20 février 2010

Le tennis Club de Montjoire, retour gagnant



Une nouvelle association vient de fleurir à Montjoire, le Tennis club de Montjoire.
Le nouveau club de tennis de Montjoire, affilié à la Fédération Française de Tennis a été officiellement lancé le 13 février 2010 à l’initiative d’Ivan Stempezynski qui en est également le Président. Le bureau est également constitué de, Sophie Mérianne, Secrétaire et de Régis De La Fonchais, Trésorier.

Pour son lancement, le TCM propose des conditions exceptionnelles d'inscription.
Conditions 2010 pour un accès illimité au court de tennis de Montjoire :
• Licence FFT + cotisation TCM + clé d'accés : 40 € l'année sportive
• Pour les moins de 18 ans : Licence FFT + cotisation TCM
+ clé d'accès : 30 € l'année sportive
• Pour les personnes déjà détentrices d'une licence : cotisation TCM
+ clé d'accès: 30 € l'année sportive
Pour cela remplissez le bulletin d'inscription ci-joint, envoyez-le à l'adresse indiquée et venez retirer votre licence, votre clé personnelle d'accès ainsi que votre carte de membre du TCM,

Bulletin d'inscription TCM et licence FFT 2010
Nom :
Prénom :
Date de naissance (jj/mm/aaaa):
Nationalité :
Adresse :
Code Postal :
Ville :
Adresse email :


A compléter et à envoyer (copier coller) à : t.c.montjoire@gmail.com


Une vingtaine de personnes sont venues s’inscrire samedi dernier pour le lancement du nouveau Tennis Club de Montjoire, venez nombreux les rejoindre.

Le Bureau du TCM et son Président sont heureux de constater que l’idée de recréer un Club de tennis a séduit. Maintenant place au jeu le moment est venu de taper dans la balle, de passer un bon moment et vivre d'intenses parties dans le cadre magnifique du court de tennis, maintenant flambant neuf, qui est mis à notre disposition.
L'accès au court vous est ouvert dès cette semaine. N'hésitez pas à amener vos voisins, vos amis, vos cousins à s'inscrire au T.C.M.
Foot, Marche, Gymnastique, Vélo et maintenant Tennis….Montjoire c’est musclé
Bien évidemment La Roue Carrée fait d’ores et déjà partie des fidèles supporters et amis du Tennis Club de Montjoire. Longue vie au T.C.M.

mercredi 10 février 2010

La Roue Carrée en Ecosse

Le premier match du tournoi de rugby des six nations opposant l'Ecosse à la France a été l'occasion de faire tourner la Roue Carrée chez les joueurs de cornemuse. Une équipe a donc été constituée, une sélection triée sur le volet. Les athlètes devaient remplir toutes les garanties de bon vivre, bonne humeur et tenue à l'effort pour prétendre à la sélection. Dans ce cas précis la tenue à l'effort c'est plus précisément un récipient en verre d'une contenance variant de 25 à 50 centilitres remplis d'une bière blonde, ou brune pour faire local. Un verre plus petit est également accepté, mais dans ce cas, pour être homologué, il doit alors être rempli de whisky. Un athlète qui se dépense ça mange vous vous en doutez. Donc, la aussi pas d'improvisation. Il ne s'agissait pas, pour une épreuve de ce niveau, de caler à cause d'une minable fringale. C'est donc un chargement de 90 kilos de victuailles qui a accompagné les sportifs. Il a fallut répartir la masse en trois chargements, chaque valise ne pouvant dépasser les trente kilos autorisés. Tout avait été préparé la veille du départ suivant les instructions des entraîneurs nutritionnistes. Huit kilos de saucisse grillée, quatre kilos de cuisses et ailes de poulet également grillés, un jambon entier, de la charcuterie complémentaire, des fromages et les grosses miches de pain qui vont avec. Pour faire passer tout ça, un cubitainer de rosé, un autre de rouge, du Ricard pour bien identifier la nation en compétition et du vin encore, mais en bouteilles. Ces dernières pour les offrir à nos amis Ecossais. Voilà, ont étaient prêts.

En avant toute, direction Edimbourg. Départ de Blagnac avec comme première escale Gatwick, en périphérie de Londres.

Comme nous avions du temps avant la correspondance, récupération des bagages pour un premier casse-croûte. C'est que les voyages ça creuse. Nous voilà bien installés dans un hall, tous autour d'une table avec des voyageurs envieux de nous voir manger en joie alors qu'ils ne peuvent envisager qu'un plateau repas, fadasse, au goût quelconque, acheté dans une boutique de l'aéroport. Pour être honnête, nous avons aussi acheté quelque chose dans cette boutique, une bouteille d'eau pour arroser le Ricard.

Le temps restant à été mis à profit pour faire une escapade rapide à Londres. Un coup de train, un tour de métro et hop! nous voilà rendus au pied de Big Ben et ensuite un p'tit coup d'pub. Non, pas la pub de la télé, le pub british avec un comptoir en acajou et de la bière. Retour à l'aéroport et départ groupé vers la destination finale, Edimbourg. Une fois sur place, nous avons effectué le transfert vers le centre ville avec un bus à étage, modèle très répandu outre manche et plus rare chez nous. Je ne sais pas pourquoi, c'est tellement plus sympa. Notre lieu de séjour est situé en plein centre ville, c'est bien pratique. C'est une auberge de jeunesse, ont est toujours jeunes à la Roue Carrée, sans grand confort mais suffisant pour notre périple de trois jours. J'ai le grand plaisir de retrouver Nico qui nous attend et que je n'ai pas revu depuis un moment. Nico, je le connais depuis qu'il est tout jeune. Il est maintenant marié à une Ecossaise et vit ici, en Ecosse. Venu avec son voisin et copain, ils font la connaissance du groupe. Rien de meilleur, pour discuter entre potes, qu'un petit en cas. Et hop!, la table est mise. Gilbert, nommé responsable en chef du découpé de jambon, a assumé son rôle avec brio.


Requinqués, nous voilà partis en ville découvrir les activités nocturnes du pays. La ville est jolie et les Ecossais accueillants et sympathiques et grosse différence avec l'Angleterre, les Français y sont bien vus. A deux heures, extinction des feux imposée, nous regagnons nos deux chambres. Une de quatre lits pour les plus silencieux et la deuxième regroupant huit lits pour les scieurs de bois de la ronflette. Il est clair que dans la catégorie bûcheron il y a des gros scieurs et des petits tailleurs de haies. Certain, pour luter contrer ces bruits nocturnes, s'étaient équipés de casque anti-bruit. Par charité humaine envers mes potes je ne diffuserais pas les photos, par contre, j'ai les classements sonores à disposition pour ceux que ça intéresse.




Frais et dispos, le matin du match nous avons eu le temps d'aller faire le tour de la ville en bus pour en découvrir ses richesses. Ensuite, arrive le moment du pèlerinage. Du centre ville jusqu'au stadium il y a environ quatre kilomètres qu'il faut faire à pied. Nico et son beau-frère Stuart nous accompagnent.


Stuart, un joli bébé de deux mètres, est venu avec le kilt traditionnel. J'entends déjà la question…. Est-ce que les Ecossais sont nus sous leur kilt ? La réponse est oui. Ils ont les clochettes qui pendent. Et avec la température qu'il faisait ce jour là, elles devaient être bleues. Mais rassurez-vous, il avait des gants pour ne pas avoir froid aux mains…


La masse des spectateurs progresse vers le stade empêchant toute circulation. Cette marche, c'est un rituel qui permet de voir l'exubérance, au sens positif du terme, des supporters. Soixante quinze mille spectateurs et pas une embrouille. Pas d'armée de policiers pour gérer la situation, tout se passe dans la bonne humeur. La représentation Montjovienne a tenu à poser fièrement avec la banderole de la roue Carrée pour marquer sa présence dans ce lieu mythique du rugby. Bien placés, tous ensemble, nous avons assisté à la victoire française avec, en ouverture les hymnes nationaux, surtout celui des écossais chanté a capella par tout le stade. Un très grand moment. Après le match, dernière soirée au restaurant. De nous tous, deux courageux affrontent le plat local, Denis et moi. Le Haggis, de la panse de brebis farcie. Nous avons survécus. Le lendemain matin, réveil matinal pour le retour. Nous avons tous terminés notre voyage un peu sur les genoux. Mais en tous cas contents d'avoir passé un très bon moment. L'équipe était composée de :Jean Pierre, alias le brame du cerf, Christophe le bûcheron, Gilbert le chef jambon, Christian, Gilles, Régis, Lionel pour la délégation André, sans oublier José le joueur de cornemuse, Denis et Sylvain les mangeurs de haggis, Robert le casqué et Jean dit "grand béret". Quelle belle équipe ! Merci encore à Nico pour son aide dans l'organisation de cette expédition.

Et maintenant, quelle sera la prochaine aventure de la Roue Carrée ? A suivre…..

vendredi 22 janvier 2010

Vraie fausse info





La nouvelle a été annoncée lors de la réception donnée par Monsieur le Maire, Alain Baillès, à l'occasion de la présentation des vœux. Notre ami Jean Quoilhac, ici tout le monde l'appelle Jeannot, Jeannot donc, va partir en retraite.
Vous pensez bien que ce n'est pas possible. Quand on décortique le mot retraite, on trouve comme synonymes les mots décrochement, évacuation, reflux, solitude. Et là ça ne colle pas. Parce que du boulot, le Jeannot il en a encore plein par dessus la tête. Le tracteur il n'est pas prêt d'être mis au rebut dans la grange. Qui va s'occuper de la vigne, qui va couper des foins si c'est pas Jeannot. Je ne parle pas des poules, de la cueillette des champignons, on va dire que c'est Yvette sa chère et tendre épouse qui va s'en charger.
Alors pour la retraite, la vraie, le gars Jean il y est pas encore. C'est qu'on est pas à la ville ici, et heureusement d'ailleurs.
En ville d'accord, à l'heure de la retraite, presque tout s'arrête. C'est le gras qui s'installe parce que question dépenses énergétiques c'est pas en restant devant "les chiffres et les lettres" ou "plus belle la vie" qu'on va maintenir la machine en condition.
Bon d'accord, Jeannot cesse une activité. Il ne sera plus secrétaire de Mairie, mission qu'il a accompli à Montjoire pendant près de 36 ans, de 1974 à 2010, succédant à Monsieur Abribat qui a été en poste de 1927 à 1974. Deux belles performances de longévité à souligner.
Il faut également noter que Jeannot arrête également le travail, qu'il exerçait à mi temps, de secrétaire de Mairie pour la commune de Gémil. Et comme il devait sans doute lui rester un peu temps à occuper il était également secrétaire du Syndicat des eaux. Et bien, Jeannot arrête tout. Ca va lui faire un vide, c'est certain. C'est un virage important dans une vie.
Pour certain le mot retraite fait peur, pour d'autre c'est une attente dans une vie professionnelle sans passion. Il ne fait pas croire que retraite signifie plus bon à rien, à jeter, trop vieux….Je connais des retraités très actifs et jeunes dans l'esprit, et des jeunes qui ont l'esprit en retraite pour ne pas dire en retrait alors qu'ils ont encore beaucoup de travail à accomplir.
L'heure de la retraite venue, ce qu'il faut craindre c'est la rupture de contacts avec les collègues, les clients, les chefs, les sous chefs, les gens quoi… Jeannot ne sera pas concerné par ce cas de figure. Il verra toujours du monde, et même qu'on ira lui donner un coup de main, pour les vendanges par exemple. Tu parles d'une retraite, du boulot, toujours du boulot Henri Salvador a chanté : le travail c'est la santé, mais aussi…..ne rien faire c'est la conserver.